Cartes

Cartes de l’Abitibi-Jamésie

État trophique des lacs

L’état trophique d’une colonne d’eau indique son état de santé. Il existe trois principaux niveaux : oligotrophe, mésotrophe et eutrophe. L’eutrophisation est un processus par lequel un lac passe d’un niveau oligotrophe (peu nourri) à eutrophe (bien nourri), c’est-à-dire qu’il atteint une concentration de nutriments très élevée et une grande accumulation des sédiments, ce qui modifie ces caractéristiques et favorise l’abondance des plantes aquatiques. Un lac oligotrophe est peu productif en phytoplancton. Il contient une faible quantité de phosphore total (inférieure à 10 μg/l). Sa transparence est élevée, la lumière pénètre jusqu’à 40 mètres de profondeur. Un lac mésotrophe se caractérise par une quantité de phosphore comprise entre 10 et 20 μg/l, une transparence moyenne, la pénétration de la lumière varie entre 2 et 8 mètres de profondeur et la croissance de phytoplancton commence à être problématique. Un lac eutrophe a une concentration en phosphore total supérieure à 35 μg/l. La transparence est très faible, la pénétration de la lumière se situe entre 0,1 et 2 mètres (Huard, 2006). Les activités agricoles, riveraines, forestières, etc., sont les principales sources de nutriments. Elles peuvent accélérer le phénomène d’eutrophisation, en augmentant les apports en phosphore et en azote dans les plans d’eau. Pour plus d’informations sur le processus d’eutrophisation des lacs, cliquez ici.

Pour le cas de la région de l’Abitibi, l’état de certains lacs a été évalué pendant plusieurs années. Les cartes présentées ci-dessous résument les résultats obtenus en 2018 et 2019.

Carte interactive Water Rangers

Carte interactive démontrant l’application d’une démarche bénévole, pour la consulter, cliquez ICI.

Qualité de l’eau des cours d’eau

L’Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie a mené pendant trois ans successifs (2017-2019) le projet d’analyse de la qualité des eaux de surface. Ce dernier vise à évaluer la santé des cours et plans d’eau dans la région de l’Abitibi. Il a pour objectif de compléter également les données collectées par les réseaux gouvernementaux du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (Réseaux-Rivières et Réseau de surveillance volontaire des lacs). Au total, dix-neuf (19) stations d’échantillonnage ont été identifiées sur les cours d’eau et douze (12) sur les lacs dans la région d’Abitibi-Jamésie. Pour plus de détails, consultez le Rapport d’échantillonnage 2019.

La carte interactive représente les résultats de trois années de suivi de la qualité de l’eau. Pour y accéder cliquez ici.

Cartes associées à la nature hydrographique de la zone de gestion intégrée de l’eau Abitibi-Jamésie

  1. Les noms des sous-bassins versants ;
  2. Nature du réseau hydrographique : Ordre de Strahler des rivières 
  3. Nature du réseau hydrographique : Superficie des lacs.

Outil de priorisation des sous-bassins versants

 

Analyse spatiale des pressions anthropiques et des usages de l’eau par sous-bassins versants

Depuis plusieurs décennies, les pressions sur les plans d’eau sont de plus en plus constatées, notamment avec les proliférations de cyanobactéries qui ont frappé le Québec méridional en 2007. L’eutrophisation prématurée des plans d’eau a également été observée dans plusieurs régions du Québec. Ces événements et observations ont permis de prendre conscience que les plans d’eau du Québec sont confrontés à plusieurs pressions de pollution et que leur qualité est en péril.

L’Abitibi-Témiscamingue ne fait pas exception à ces constatations. Les pressions anthropiques ainsi que les usages de l’eau contribuent, de près ou de loin, à la contamination de l’eau de la région.

Le Plan directeur de l’eau (PDE) de l’OBVAJ fait état d’un manque majeur de données sur la qualité de l’eau des plans d’eau de la zone de gestion. L’organisme s’est donc inspiré d’un projet développé par l’organisme de bassin versant voisin de notre territoire, l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue (OBVT), afin de procéder à une analyse spatiale des pressions anthropiques et des usages de l’eau des sous-bassins versants. Cette analyse se traduit par un outil de priorisation et permettra d’identifier les sous-bassins versants qui subissent le plus de pressions de pollution et où des actions devraient être mises en place avec les acteurs locaux.

Le terme « Anthropique » qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l’action de l’homme tel que l’érosion des sols, les rejets d’eaux usées, les rejets d’effluents industriels, etc.  Ces éléments exercent une pression de pollution sur le milieu récepteur. Les « usages de l’eau » sont des activités pratiquées par l’homme où la ressource eau est impliquée. La baignade, la navigation de plaisance, la pêche en sont des exemples.

Cet outil de priorisation des sous-bassins versants de la zone de gestion intégrée de l’eau (ZGIEBV) Abitibi-Jamésie représente une analyse spatiale de 17 indicateurs de pressions anthropiques de pollution ainsi qu’une analyse spatiale de 13 indicateurs d’usages de l’eau présentés sous formes de cartes du territoire. Une carte a été créée pour chaque type de pression de pollution et sont mises à votre disposition pour consultation.

Par exemple, la carte ci-dessous présente la densité des zones urbaines sur le territoire. Cette carte propose donc une analyse des sous-bassins versants qui s’exprime par la densité des zones urbaines présente sur chaque bassin versant.

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