Forum régional sur l’eau de l’Abitibi-Témiscamingue

Forum régional sur l’eau de l’Abitibi-Témiscamingue

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Les OBV de la région en collaboration avec l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue (AFAT) sont fiers de vous présenter la première édition du Forum régional sur l’eau en Abitibi-Témiscamingue.

Ce forum se veut un rassemblement des acteurs de l’eau, ceux qui de près ou de loin utilisent, préservent, améliorent, sauvegardent l’eau des lacs, rivières ou celle que nous buvons. La région de l’Abitibi-Témiscamingue est l’une des régions où l’eau est présente en abondance. La nature géologique de notre région a fait en sorte que l’eau est partout présente sous forme de lacs, rivières, milieux humides, tourbières, eskers, etc. Elle est dans toutes les conversations et nous entoure, délimite les frontières et fait la joie de tous par les nombreuses activités qu’elle nous offre.

Depuis 2009, le gouvernement du Québec a affirmé le caractère collectif de l’eau et a, depuis, entrepris de multiples actions afin de concrétiser cette affirmation. Depuis 2010, les deux organismes de bassin versant et les nombreux acteurs de l’eau présents sur leurs territoires respectifs s’activent à élaborer un Plan directeur de l’eau. Ce document important permet aujourd’hui aux différents acteurs et aux citoyens d’obtenir un portrait, un diagnostic ainsi qu’une liste des enjeux de la gestion intégrée de l’eau sur leur bassin versant. Un plan d’action, découlant du Plan directeur de l’eau, est mis en oeuvre et présente une série d’actions permettant à tous les acteurs de réaliser, en fonction de leur responsabilité et de leurs impacts, des activités qui leur sont propres et qui ont un effet positif et direct sur la protection et l’amélioration de la qualité de l’eau. Plusieurs de ces actions planifiées sont déjà en cours, mais beaucoup reste à faire.

Le 1er Forum sur l’eau se veut un pont entre les différents acteurs de l’eau. Que vous soyez du secteur municipal, industriel, communautaire, éducationnel ou gouvernemental, ce forum vous intéressera. Conférences, échanges et réseautage seront au rendez-vous de ces deux journées. Nous y discuterons des nouvelles lois sur la qualité de l’environnement et la conservation des milieux humides et hydriques, des changements climatiques et de la gestion des niveaux d’eau, du traitement des eaux usées, de l’impact des exploitations forestières sur les eskers et plus encore.

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Pour bien débuter le mois de l’eau, assistez au 1er Forum sur l’eau de l’Abitibi-Témiscamingue !

C’est un rendez-vous les 6 et 7 juin 2018 !

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Programmation

Le Forum régional sur l’eau de l’Abitibi-Témiscamingue se déroulera sur deux journées. Le 6 juin auront lieu les conférences présentées par les OBV de la région (OBVT et OBVAJ). Le 7 juin seront présentées des conférences dans le cadre du Rendez-vous des ressources naturelles de l’AFAT.

Pour télécharger la programmation complète du Forum, cliquez sur le lien suivant: Programmation

Billetterie

Le prix des billets est de :

  • 35,00$ pour la journée des OBV du 6 juin 2018;
  • 50,00$ pour le Rendez-vous des ressources naturelles le 7 juin 2018;
  • 75,00$ pour les deux jours du forum.

La billetterie sera disponible sous peu : Billetterie

Liste des conférences présentées dans le cadre de la journée des OBV – 6 juin

Bloc 1 : État de la qualité de l’eau de surface et souterraine en Abitibi-Témiscamingue

M. Pierre Rivard, ingénieur, directeur général de l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue de 2014 à 2018. Détenteur d’un doctorat en sciences de l’environnement de l’UQAT depuis 2015.

Depuis 2010, l’OBV du Témiscamingue investit ses efforts afin de caractériser la qualité de l’eau et des environnements aquatiques du bassin versant. La rédaction du Plan directeur de l’eau a contribué à faire un état des lieux des différentes réalités en colligeant les informations disponibles sur la qualité de l’eau. Via la promotion de différents programmes et l’accompagnement des acteurs de l’eau, plusieurs données ont été recueillies durant les dernières années, favorisant ainsi une meilleure connaissance du territoire. De nouvelles données ont ainsi été produites sur la qualité de l’eau des lacs par le Réseau de suivi volontaire des lacs (RSVL) en collaboration avec des riverains bénévoles afin de déterminer l’état trophique des plans d’eau caractérisés. Suite à un exercice de priorisation et à une collaboration entre différents intervenants, un projet d’acquisition de connaissances de la qualité de l’eau des rivières du secteur du Témiscamingue a également vu le jour permettant de calculer l’IQBP6. Ce projet permet d’obtenir une vue d’ensemble de la qualité de l’eau en amont d’une station du Réseau Rivières. Nous vous présentons donc les résultats de ces actions après plusieurs années de mise en oeuvre.

Portrait de la qualité de l’eau de surface – OBVAJ

Mme Lise Jaton est chargée de projet en gestion intégrée de l’eau à l’organisme de bassin versant de l’Abitibi Jamésie. Après une maitrise en géographie spécialité aménagement du territoire et un master en géographie de l’environnement et du paysage à l’université Jean Jaurès (France), elle valide une maitrise sur mesure en sciences pures en écologie et modélisation à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Le projet de suivi de la qualité des eaux de surface correspond à deux objectifs centraux du Plan directeur de l’eau (PDE) à savoir la gestion de la qualité de l’eau à l’échelle du bassin versant et l’amélioration des connaissances de terrain. Pour répondre à ces enjeux, douze stations ont été mises en place sur le territoire de l’Organisme de Bassin Versant d’Abitibi Jamésie (OBVAJ) en se basant sur la pression anthropique. Pour les stations sur des rivières, des mesures physico-chimiques (IQBP6) et des paramètres conventionnels ont été réalisées. Pour trois stations, l’indice de mesure des diatomées de l’est du Canada (IDEC) a été utilisé afin d’évaluer la qualité de l’eau. Pour la station se trouvant sur un lac, une analyse trophique a été menée. Cette présentation a pour objectif de mettre en lumière les résultats de la première année d’échantillonnages ainsi que les enjeux que ces résultats soulèvent pour le territoire.

Portrait de la qualité de l’eau souterraine en Abitibi-Témiscamingue

M. Frédéric Bilodeau est conseiller en santé environnementale au sein de la direction de santé publique du CISSS-AT depuis plus de cinq ans. Titulaire d’une maîtrise en environnement et d’un doctorat en biologie, ses études l’ont mené, entre autres, à travailler en limnologie et à s’intéresser à la santé des plans d’eau.

Une proportion importante de la population témiscabitibienne s’alimente en eau à partir d’un puits domestique. Malheureusement, très peu font analyser la qualité physico-chimique de leur eau, et ce, malgré les risques à la santé de consommer de l’eau contaminée. Afin d’inciter la population à faire analyser leur eau de consommation, la direction de santé publique et les OBV de la région ont mis sur pied un programme de compensation financière. Ceci a entraîné une augmentation des analyses en région. Malgré ce constat encourageant, le nombre de personnes ayant pris connaissance de la qualité de leur eau potable reste très faible. Les résultats montrent un pourcentage élevé de puits dépassant les normes de consommation de l’eau potable, notamment dû à de fortes concentrations de manganèse et d’arsenic.

Bloc 2 : Gestion des eaux usées

Programme de vidange des fosses septiques des résidences isolées, MRC d’Abitibi-Ouest

M. Normand Grenier, directeur du service de l’aménagement, MRC d’Abitibi-Ouest

Information à venir.

 

Programme de financement pour les systèmes de traitement des eaux usées (projet Écoprêts)

Mme Julie Boyer, Directrice générale de la municipalité du Canton de Gore, est titulaire d’un bac et d’une maîtrise en chimie ainsi que d’une maîtrise en sciences de l’environnement (UQAM). Chimiste et coordonnatrice de projets à Environnement Canada pendant 14 ans, elle dirige la municipalité du Canton de Gore depuis maintenant un an.

Présentation sur le Programme Éco-Prêt : Dans le but de préserver la qualité de ces ressources en eau et de s’assurer respecter ses responsabilités découlant du Q-2, r.22 , la municipalité du Canton de Gore s’est dotée d’un programme complet de gestion des installations sanitaires autonomes sur son territoire. Celui-ci inclut 3 volets, soit la vidange collective des fosses, les inspections préventives et la mise aux normes par le biais d’un programme de financement pour le remplacement des installations septiques désuètes, le programme Écoprêt. La municipalité a été la première au Québec et au Canada à se doter d’un tel programme. Les objectifs de ce programme sont :

  • Favoriser l’entretien, l’inspection et le remplacement des installations septiques des résidences isolées.
  • Développer un programme de financement permettant aux résidents à faibles revenus de pouvoir mettre aux normes ou remplacer leurs installations septiques.

Bloc 3 : La Loi sur la qualité de l’environnement et la Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques

Modernisation du régime d’autorisation environnementale (LQE)

Information à venir.

Principales portées de la Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques et Protocole de caractérisation des milieux humides

Jonathan Gagnon a complété une technique forestière au Cegep de l’Abitibi Témiscamingue suivi d’un baccalauréat en écologie à l’Université de Sherbrooke et d’une maîtrise en Biologie à l’UQAT. Il a été technicien forestier et biologiste à l’UQAT et travaille maintenant au ministère de l’Environnement comme analyste au service municipal et hydrique.

La première présentation abordera la portée principale de la Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques (LCMHH) et ce qu’elle vise à atteindre en termes de protection de ces milieux sensibles. Les principales implications à travers la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) seront également abordées.

La seconde présentation abordera l’objet protégé par la Loi, soit les milieux humides et hydriques.

 

Milieux humides et espèces floristiques à protéger en Abitibi-Témiscamingue

Mme Marion Barbé est détentrice d’un baccalauréat en biologie de l’Université de Caen (France) et d’une maitrise en écologie tropicale de l’Université Paris Sud 11 (France). Elle a réalisé un doctorat à l’UQAT portant sur l’aménagement écosystémique et les bryophytes boréales.

Elle oeuvre maintenant comme consultante en bryologie pour le MDDELCC, est professeure de botanique au Cégép, et professeure de statistiques à l’UQAT en plus de mener des recherches postdoctorales sur les bryophytes et les changements climatiques en partenariat avec le MFFP et l’UQAT.

Si la Terre est surnommée la planète bleue, elle le doit certainement en partie à l’Abitibi-Témiscamingue. En effet, la région est partagée entre milieux forestiers (75%), eaux libres (12%) et milieux humides (6%). Ces milieux humides sont riches d’une flore particulière qui s’est adaptée aux conditions humides quasi permanentes de sorte à se spécialiser à ces milieux. Certaines espèces sont même exclusives aux milieux humides, ce qui explique leur vulnérabilité et l’importance de maintenir l’intégrité écologique de ces milieux. Cette flore typique assure le fonctionnement optimal de l’écosystème via la rétention, la filtration de l’eau ou encore la séquestration des polluants. Les services écosystémiques rendus par les milieux humides (e.g. épuration, régulation des inondations, habitat pour la faune) sont donc nombreux et fournis gratuitement à la société. En Abitibi-Témiscamingue, aménager le territoire en considérant la multitude de milieux humides est un défi de taille, et pourtant indispensable à relever afin d’assurer la pérennité des services rendus par ces écosystèmes. Ce défi passe par la protection des espèces végétales inféodées aux milieux humides et dont certaines sont menacées et rares à l’échelle de la province. Enfilez vos waters, je vous emmène à la rencontre de ces espèces emblématiques des milieux humides, joyaux vulnérables et à protéger de la région Témiscabitibienne !

 

Milieux humides et espèces fauniques à protéger en Abitibi-Témiscamingue

M. Jean Lapointe est bachelier en écologie de l’Université de Sherbrooke. Il a obtenu une maîtrise en biologie à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Son mémoire porte sur l’utilisation de l’habitat par les femelles du faucon pèlerin à l’échelle du domaine vital, en période de nidification. Depuis 1998, il est responsable régional des espèces fauniques menacées et vulnérables, de la petite faune et des animaux à fourrure au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

La présence de 13 espèces fauniques vertébrées menacées, vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées (EMVS) est connue dans les milieux humides de l’Abitibi-Témiscamingue. Quatre autres espèces pourraient s’ajouter à cette liste, mais des efforts d’inventaire additionnels doivent être investis afin de confirmer leur présence. Au cours de la présentation, les 17 EMVS de juridiction provinciale ou fédérale seront brièvement décrites, de même que les types de milieux humides dans lesquels celles-ci peuvent se retrouver. Nous ferons également un survol des menaces potentiellement responsables de leur statut.

Bloc 4 : Eau potable et protection des sources

Stratégie provinciale d’économie de l’eau potable et pouvoirs réglementaires

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Mme Chantal Carrier est détentrice d’un baccalauréat en urbanisme de l’Université de Montréal. Elle a travaillé au sein de plusieurs organisations, notamment dans le milieu municipal, le service-conseil privé et la fonction publique québécoise. Au sein du MAMOT, elle œuvre principalement en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Mme Carrier s’intéresse notamment aux questions relatives à la protection et à la gestion municipale de l’eau.

La présentation dresse un bilan de la stratégie québécoise d’eau potable mise en place en 2011 et elle présente les défis à relever au cours des prochaines années. Nous aborderons aussi les compétences des municipalités en matière de gestion de l’eau potable et les outils offerts aux municipalités à travers la stratégie québécoise d’économie d’eau potable.

 

Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection

Information à venir.

Détermination des aires d’alimentation des captages d’eau souterraine : considérations pratiques pour le contexte hydrogéologique de l’Abitibi-Témiscamingue

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M. Éric Rosa a complété en 2005 un baccalauréat en Géologie des ressources à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il a ensuite complété en 2007 une maîtrise en Sciences de la Terre à l’UQÀM et obtenu en 2011 un Doctorat en cotutelle entre l’UQÀM et l’Institut de Physique du Globe de Paris, avec spécialisation en géochimie isotopique. Il oeuvre à titre de professeur-chercheur sous octroi au sein du Groupe de Recherche sur l’Eau Souterraine (GRES) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) depuis 2013.

La présentation qu’offrira M. Rosa lors du forum sur l’eau portera sur la détermination des aires d’alimentation des captages d’eau souterraine : considérations pratiques pour le contexte hydrogéologique de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette conférence vise à présenter les démarches associées à l’évaluation des aires d’alimentation pour les captages d’eau souterraine. Les informations discutées incluront (1) un bref survol du cadre légal, (2) une revue du cadre théorique et des approches méthodologiques permettant de déterminer les aires d’alimentation de captages d’eau souterraine et (3) des exemples appliqués aux conditions de l’Abitibi-Témiscamingue. La présentation sera offerte dans la perspective de stimuler des discussions relatives à la protection et à la saine gestion de la ressource en eau souterraine de la région.

L’approvisionnement en eau potable en Abitibi-Témiscamingue : limites du cadre réglementaire ou l’importance du bon voisinage

M. Olivier Pitre a été coordonnateur (2009-2012) et depuis 2012, directeur général de la Société de l’eau souterraine Abitibi-Témiscamingue (SESAT). Il a auparavant travaillé comme enseignant en biologie pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et le Collège Bois-de-Boulogne et a été naturaliste pour Parcs Canada. Il est diplômé de biologie (Université McGill, 2002) et d’océanographie (Université Dalhousie, 2007).

Le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection est en 2018 le principal règlement qui encadre la protection des approvisionnements en eau au Québec. Malgré le caractère très transversal de la dynamique de l’eau potable, ce règlement est très étroitement ancré dans le contexte spécifique de son entrée en vigueur à l’été 2014, contexte qui avait peu à voir avec les enjeux d’approvisionnement en eau potable documentés en Abitibi-Témiscamingue. En contrepartie il devrait enfin permettre d’établir un portrait national chiffré des territoires qui fournissent l’eau potable au Québec, éliminant ainsi un obstacle primordial aux efforts de gouvernance régionaux. Cette conférence propose un regard régional sur les avancées anticipées du règlement et sur les mesures de protection complémentaires qui devront continuer d’émaner du monde de la gouvernance au cours des prochaines années.

Bloc 5 : Crue printanière de 2017 : le plus fort apport en eau potentiel depuis 1974

Gestion des épisodes de crues et changements climatiques

M. Éric Larrivée est coordonnateur du Réseau de surveillance du climat du Québec (RSCQ) du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (MDDELCC). Détenteur d’une maîtrise en Sciences de la Terre et d’un Baccalauréat en Physique de l’Université Laval, expert en climatologie au MDDELCC où il poursuit ses travaux depuis 2002, M. Larrivée est notamment membre du Comité de programme Science du Climat d’Ouranos et du Réseau météorologique coopératif du Québec (RMCQ).

Le Réseau de surveillance du climat du Québec (RSCQ) du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (MDDELCC) produit des données climatiques qui jouent un rôle essentiel dans l’acquisition de connaissances sur le climat à long terme et soutiennent diverses activités touchant la sécurité des populations. Les données du RSCQ ont ainsi servi à la gestion des barrages publics lors de la crue printanière de 2017. L’analyse des archives climatiques, plus particulièrement des apports en eau des 55 crues printanières précédentes au sud du Québec, a permis de faire ressortir le contexte climatique particulier entourant les inondations du printemps 2017, qui ont durement touché plusieurs régions du Québec. Un hiver chargé de neige est généralement perçu comme la source des inondations majeures. La fonte du couvert de neige est toutefois relativement prévisible, ce qui n’est pas le cas des pluies record. Combinées, elles représentent un grand défi pour la gestion des eaux de ruissellement. Dans un contexte de changements climatiques, les événements climatiques extrêmes telles les chutes de neige et les pluies abondantes vont s’accentuer. Les données climatiques produites par le RSCQ servent à appréhender les risques et à évaluer les vulnérabilités. Elles permettent la prise de décisions afin de limiter les impacts sur la population et l’environnement.

Gestion hydrique de la rivière des Outaouais

M. Martin Ferland est ingénieur à la Direction générale des barrages du MDDELCC. Après un baccalauréat en génie civil à l’Université Laval, il termine son M.B.A. en gestion à la même université.
Depuis 2002, M. Ferland travaille à la Direction des opérations. Il est expert en hydrologie et en hydraulique des barrages et spécialiste de la gestion de barrages. M. Ferland représente également le MDDELCC dans différents comités de bassin versant et il est notamment président du Comité de régularisation de la rivière des Outaouais (CRRO).

La rivière des Outaouais est sans conteste une rivière unique. Il s’agit de la rivière la plus longue de la province du Québec et cette dernière sert de frontière entre les provinces de Québec et de l’Ontario. Cette dernière s’écoule notamment à proximité des villes de Gatineau et de Montréal avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent. Depuis 1983, les principaux opérateurs de barrages (Hydro-Québec, Gouvernement du Québec, Ontario Power Generation, Gouvernement du Canada) travaillent de concert avec la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais. Car malgré la présence de 13 réservoirs d’importance, les crues printanières sont un enjeu annuel pour les riverains. Cette commission a été créée suite aux inondations majeures dans les années 1970 et son importance est toujours d’actualité suite à la crue historique de 2017 affectant plusieurs milliers de personnes dans le bassin versant de la rivière. Les tâches et responsabilités de la gestion hydrique seront détaillées pour la rivière des Outaouais, en mettant l’emphase sur l’importance et les multiples canaux de communication.

 

Pour télécharger la programmation complète, cliquez sur le lien suivant: Programmation

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